Biographie de Max Weber
Karl Emil Maximilian Weber, alias Max Weber est ne le 21 Avril 1864 à ¼STRONG>Erfurt en Allemagne dans une famille de la bourgeoisie protestante. Un de ses freres cadets, Alfred, deviendra egalement un sociologue important. Son pè²¥ initialement haut fonctionnaire, sera 鬵 dé°µté ¤u Parti lib鲡l-national au Reichstag aprè³ l'unification allemande. Sa mere Helene, etait une femme cultivee et profondement croyante.
Max Weber grandit ainsi dans un milieu riche et cultiv馮bsp;: son pere etait l'heritier d'une famille d'industriels et sa m貥 鰲ovenait de la bourgeoisie intellectuelle. Des1869, il s'installe avec sa famille Berlin.
Solitaire, le jeune weber passait son temps entre les rayons des bibliothè±µe set les pages des 飲its. Il se forgeait la conscience en lisant Ciceron, Kant, Machiavel, et bien d'autres auteurs confirmé³ à ³on é°¯que.baigannt dan sle milieu bourgeois, il subir ales influencesd'hommes politiques et de savants de premier plan qu'invitait son pè²¥ à ¬a maison. Apres l'obtention de son baccalaureat, Max Weber s'inscrit en droit a la faculte d'Heidelberg mais se passionne egalement pour des cours d'economie politique, de philosophie, histoire, et theologie. Il integre un syndicat etudiant et participe a des duels, des beuveries, tout en s'endettant au jeu.
A19 ans, Max Weber part pour Starsbourg en france, effecter son service militaire. Il y trouvera une seconde famille. Weber, heberge par sa tante ), rentra en effet dans une relation d'飨ange intellectuel durable avec le mari de cette derniè²¥, l'historien Hermann Baumgarten, en qui il put sans doute trouver une autre figure d'identification que celle de son pè²¥. ?la diffé²¥nce de ce dernier, H. Baumgarten é´¡it un lib鲡l hostile au compromis avec la politique de Bismark. En 1884, il reprend ses é´µdes à ‚erlin, sous la pression de sa famille qui souhaite le sé°¡rer des Baumgarten et vivra dans la maison familiale les huit ann饳 suivantes, à ¬'exception des p鲩odes d'exercice militaire et d'un bref s骯ur à ¬'université ¤e Gottingen en 1886 o?obtient sa licence en droit. Travailleur acharné¬ Weber se sp飩alise en histoire du droit, tout en poursuivant un cursus conduisant vers une carriè²¥ d'avocat. Il obtint son doctorat en 1889, sous la direction du professeur Levin Goldschmitt, avec une thè³¥ portant sur Le d鶥loppement des socié´©s commerciales en nom collectif dans les cité³ italiennes du Moyen §e. Dè³ 1891, il ach趥 sa thè³¥ d'habilitation, L'importance de l'histoire agraire romaine pour le droit public et priv鼯I>, qui le qualifie pour ê´²e professeur à ¬'universit鼯STRONG>.
MAx weebr commence alors à ³'inté²¥sser aux problè¥s sociaux de son é°¯que et rejoignit, en 1888, le Verein f?ialpolitik (Association pour la politique sociale), formé¥ par des 飯nomistes issus de l'É£ole historique et pour qui la r馬exion 飯nomique devait jouer un r?d飩sif dans le traitement des problè¥s socio-飯nomiques de la jeune nation allemande. En 1892, le Verein engagea une é´µdes sur la ?question polonaise?, c'est-à¤ire sur l'afflux d'une importante immigration de travailleurs agricoles polonais à ¬'Est de l'Allemagne. Max Weber se retrouva মbsp; conduire l'enquê´¥ et r餩ger un rapport final salué £omme une é´µde empirique extrê¥nt importante. La ré°µtation de Max Werebr s'accfrut alors et on le classa comme l'un des plus é©nents sp飩alistes des problè¥s agricoles.
En 1893, Max Weber obtient le poste de professeur de l'histoire de droit romain et de droit commercial à ¬a faculté ¤e Berlin. Il se marie cette mê¥ anné¥ avec une parente de sa mè²¥,Marianne Schnittger. Sa femme, figure de la cause fé©niste, sera une actrice de la vie intellectuelle et politique allemande, jusqu'à ³a mort en 1954. Elle jouera un r?d飩sif dans l'餩tion de l'?uvre de Max Weber, supervisant notamment la publication du trè³ grand nombre d'飲its posthumes de son mari, en particulier son opus magnum, ECONOMIE ET SOCIETE. Elle 飲ira 駡lement une importante biographie de Max Weber. Si leur mariage fut bâ´© sur une complicité ©ntellectuelle constante, il est probable qu'il n'ait jamais é´© consommé® Le couple demeura, en tout cas, sans enfant. Il est, en outre, probable que Max Weber n'ait eu aucune exp鲩ence 鲯tique jusqu'à ¬'imm餩ate avant guerre, dans le cadre d'une relation extraconjugale!
En 1894, Max Weber est nommé une chaire d'飯nomie politique à ¬'Université ¤e Fribourg. Il y prononce en mai 1895: sa le篮 inaugurale intitul饦nbsp;? L'É´at national et la politique 飯nomique ? fait sensation. Max Weber y exprime son nationalisme de maniè²¥ enflamm饬 soutenant l'imp鲩alisme allemand et affirmant la primauté ¤es valeurs germaniques pour un th鯲icien allemand de l'飯nomie politique. Il soutient sans é´¡t d'â¥s la politique de puissance de l'Allemagne réµ®ifi饦nbsp; mais changera toutefois, au fil de sa vie publique, souvent de position politique. ?la fin veille de sa mort, on retrouve ainsi Weber comme l'un de ssoutiens d'une dé¯cratisation du r駩me, sous la forme d'un r駩me parlementaire, seul apte, pour lui, à ³é¬¥ctionner des leaders politiques charismatiques. Comme l'飲it R. Aron, ? Weber fut un national-lib鲡l, mais il n'é´¡it pas lib鲡l au sens am鲩cain, il n'é´¡it mê¥ pas à °roprement parler un dé¯crate au sens que Franç¡©s, Anglais ou Am鲩cains donnaient ou donnent à £e terme. Il mettait la grandeur de la nation et la puissance de l'É´at au-dessus de tout. ?.
En 1897, quelques mois aprè³ la mort de son pè²¥, avec lequel il avait rompu peu de temps auparavant à ¬a suite d'une violente dispute, il est atteint d'une grave dé°²ession nerveuse qui le contraint à ©nterrompre ses activité³ de professeur et de chercheur. Lesavant allemand interromp alors ses activité³ d'enseignement et mê¥ ses recherches. il part se reposer au bord du lac Lé¡n sur les conseils de son m餥cin. Il reprend ses cours un an plus tard mais fait une rechute en 1899. Il repart alors une seconde fois en voyage à ¬a Montesquieu : il visite la Corse, l'Italie et la Suisse.
Max Weber ne surmonte sa dé°²ession qu'en 1903. Reprenant alors ses activité³ intellectuelles, il r鯲iente ses recherches vers la Sociologie.
Max weber est le fondateur avec Ferdinand Tonnies( connu pour ses travaux sur les communauté³ et les socié´©s) et Georg Simmel ( trè³ connu pour ses travaux sur le conf,lit social) de la Socié´© allemande de sociologie dont il en dé©ssionnera en 1912. Il prend 駡lement alors, avec Edgar Jaffé ¥t Werner Sombart, la direction des Archiv f?ialwissenschaft und Sozialpolitik, qui deviennent la premiè²¥ revue de sociologie allemande. C'est dans cette revue qu'il publiera la plupart de ses travaux de sociologie. le premier sera L'é´¨ique protesante et le capitalisme dont la premiè²¥ partie paraî´ dè³ 1904. Face à ³a fragilité ®erveuse, Weber, aidé ¥n cela par un h鲩tage, renonce toutefois à ¥nseigner. Il ne retrouvera l'enseignement que plus de 10 ans plus tard, aprè³ la guerre.
Lorsque la premiè²¥ querre mondiale 飬ate d颵t 1914, Weber a 50 ans, il demande à ªtre rappelé £omme officier de ré³¥rve. Il s'occupera alors, mais seulement durant une courte p鲩ode, de la gestion de huit h?aux de la r駩on d'Heidelberg. Il entame alors une p鲩ode d'intense activité ©ntellectuelle. C'est, en effet, durant la guerre que Weber d颵te la r餡ction de son vaste projet de sociologie comparé¥ des religions mondiales. Il publie ainsi, sous forme d'articles, dans les Archiv f?ialwissenschaft und Sozialpolitik, en 1916 Confucianisme et Taoisme, en 1916-1917 Hindouisme et bouddhisme, et en 1917-1918 Le judaisme antique.
En 1918, aprè³ avoir refusé ¬a d馡ite et appelé la r鳩stance, Weber fait partie de la d鬩gation allemande qui signa le Traité ¤e Versailles. Il participa 駡lement à ¬a commission en charge de r餩ger la constitution de la ré°µblique de Weimar. Au milieu de l'agitation r鶯lutionnaire de 1918, engagé °olitique, Max Weber sera l'un des membres fondateurs du Parti dé¯cratique allemand et pendant cette mê¥ p鲩ode, le Frankfurter Zeitung publiera une s鲩e d'articles de Weber sur la politique allemande regroupé³ sous le titre ? Le parlement et le gouvernement dans une Allemagne r鯲ganis饦nbsp;?.
En 1918, il part pour la capitale autrichienne, Vienne o?poste temporaire d'enseignement d'飯nomie l'attend. Revenu à unich en 1919 pour occuper la chaire de sociologie que l'Université ¤e Munich a cré©¥ sp飩alement pour lui, Weber, à ¬'invitation de l'association libre des é´µdiants, y prononce deux confé²¥nces, qui auront une influence durable : ? La vocation du savant ? en 1917 et ? La vocation du politique ? en 1919.
Un an plus tard à µ6 ans, Max Weber meurt subitement , des suites d'une pneumonie mal soign饮
Avec lui s'est 鴥inte la premi貥 g鮩ration de sociologues, puisque Durkheim et Simmel sont morts respectivement en 1917 et 1918.
A la veille dse sa mort, Max WEBER é´¡it pourtant sur le point de conclure son vaste projet de sociologie comparative des religions : il regroupe, en 1920, les grands textes de ce projet (notamment L'Ethique Protesante et l'Esprit du Capitalisme), jusque là µniquement parus en revue, dans un vaste Recueil de sociologie des religions, dont la moitié °araî´²a aprè³ sa mort. Toutefois, Weber laisse une part importante de son ?uvre à ¬'é´¡t de manuscrit (à £ommencer par ECONOMIE ET SOCIETE ), ou d'articles publié³ seulement en revue (notamment ses textes d'é°©sté¯logie).
Aujourd'hui encore, alors que al science politique, la science 飯nomique et la sociologie, of course se le disputent, Max Weber n'a pas encore livré ´ous ses secrets. sa connaissance couché¥ dans ses ouvrage sn'a pas encore finie d'ê´²e exploité¥ et constitue une v鲩table mine d'informations et de mat鲩aux de compr騥nsion de la r顬ité ³ociale.
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